Les hommes ne sont pas égaux. Telle est la conclusion, scandaleuse mais irréfutable, à laquelle est parvenu le célèbre psychologue britannique Hans J. Eysenck, au terme de nombreuses années de recherche, jalonnées par des ouvrage scientifiques fondamentaux. Dans L'inégalité de l'homme. Eysenck établit l’origine génétique de la plupart des différences psychologiques et intellectuelles que l’on observe entre les indivudus et entre les groups humains, en s’appuyant sur l’ensemble des travaux de psychométrie réalisés en Europe et en Amérique depuis plus d’un demi-siècle. Les résultas qu’il publie dans celivre sont explosive, car ils remettent en cause les fondaments mêmes des théories égalitaires – qu’elles precèdent de marx ou de Jean-Jacques Rousseau. Pour Eysenck, les théories doivent s’appuyer sur les faits. Seule la prise en considération de l’inégalité universelle (qui est la conséquence logique de la diversité du monde) peut aboutir à l'instauration d’une véritable justice: alors seulement chaque homme pourra épanouir la personnalité qui lui est propre. L’illusion égalitaire, au vontraire, si bien intentionnée soit-elle, est source de totalitarisme et d’oppression. Ce n’est pas un hazard, comme le fait remarquer l’auteur, si les travaux psychométriques et les mesures de quotient intellectual sont interdits en URSS.