'' Les savants européens ne haïssent pas l'amidisme, mais ils le considérent volontiers comme un bouddhisme de seconde zone. Bouddhisme populaire et sentimental, il fait à leurs yeux, par rapport aux grandes traditions classiques, figure de parent pauvre... Telle sera l'excuse de la présente monographie, qui ne peut viser à l'érudition critique : elle est la première en langue française.
. . . Rarement la nostalgie humaine a pris forme dans un rêve plus pur. Rarement l'homme a semblé mieux éprouver sa misère et s'approcher davantage d'une religion de grâce. Peu de symboles sont aussi évocateurs du monde surnaturel et de son envahissement souverain que les tableaux amidistes de la . "Descente " avec leur colossal Amida, lumineux et calme, s'avançant dans le silence, force à la fois compatissante et implacable..
. . . Que tout cela, cependant, reste loin du surnaturel chrétien!"